Historique
Le 5 juillet 1110, Saint Hugues, évêque de Grenoble, séjournant chez les Harveys, collecteurs de dîmes, décide de créer le prieuré de Saint Jeoire regroupant cinq paroisses dont Saint Jean l’Évangéliste de Barby.
En 1139, le baptistère devient « l’ecclesia Saint Johannis Barbiaci ». En 1275, Barby dépend du châtelain de Montmélian et en 1308 du fief de Seyssel.
En 1399, c’est une « Capella » sous le nom de « Curatus de Barbi » qui sera fortifiée au-delà du clocher, côté marais. Elle est située alors à l’emplacement de l’église actuelle.
En 1493, la paroisse compte 25 feux. L’église est petite et pauvre. Les évêques Mgrs Allemand, Laurent exigent des travaux. En bon état vers 1650, les paroissiens sont au nombre de 150.
En 1729, après quelques agrandissements, Mgr Caulet constate qu’elle semble avoir 5 toises de longueur (13,50 m) et 2 de largeur (5,40 m).
La paroisse, comme toute l’Europe, avait traversé des périodes terribles, la peste noire de 1346 à 1353, des périodes de très grands froids de 1400 à 1600 environ, nouvelle peste en 1630, entrainant une réduction du nombre de ses paroissiens voisine de 30 % à chaque épreuve. Les curés nommés, appelés à assister les malades, disparaissent rapidement, car « la maladie conduit au tombeau en trois jours ».
La paroisse allait connaître d’autres drames et gardera le souvenir de ses épreuves. Trouvant refuge notamment dans cette paroisse, des prêtres, des religieuses… fuyant la France, sont protégés durant la Révolution. Cette aide se poursuit après l’invasion de la Savoie le 22 septembre 1792, alors que le gouvernement français accuse les savoyards de donner asile à des émigrés « ce qui constitue des rigueurs contre les amis de la liberté ».
Retrouvez la suite de l’histoire de la paroisse de Barby dans le document ci-dessous (voir doc joint).
Vous trouverez également, à l’entrée de nos trois églises, un livret qui vous permettra de faire une découverte priante de celles-ci, n’hésitez pas à vous servir.